Au rythme des nomades kurdes d Iran
Au rythme des nomades kurdes d Iran
Il arrive parfois que nos coups de pedales nous transportent comme par magie dans un autre monde...et ce jour la, ils nous ont amene chez les nomades d Iran....
Au detour d un virage, a peu de kilometres de la grande route , nous avons apercu des tentes pointues. En nous approchant, nous avons suscite la curiosite des habitants de ce campement qui nous ont aussitot invite a boire le the et a fumer le tariok....
Nous sommes chez Fatimah, nomade, kurde et iranienne.
Nous sommes etonnes par la grandeur de la tente soutenue par des batons de bois et des cordages. Cette tente abrite Fatimah, son mari et trois de ses 6 enfants pendant plusieurs mois.
Au bout de 5 ans , ils devront changer leur tente qui sera devenue trop vieille pour endurer les fortes chaleurs et les pluies.
Ils sont arrives la apres un mois de transhumance et environ 400 km. Il leur faut environ une journee, a toute la famille, pour monter une tente et faconner le petit muret de terre tout autour qui empechera la poussiere et le vent de rentrer. Le sol en terre est poli pour donner une surface bien plate et nette.
Rechaud a gaz et a la nafta, tapis en feutre a meme le sol; les edredons et matelas sont bien ranges dans un coin de la tente, quelques clous auxquels sont suspendus les vetements, c est la qu ils passent trois mois rythme du jour et de la nuit....tout est organise, tout est tres propre.
Certaines tentes respectent meme la separaration hommes/femmes comme nous le verrons dans un autre campement.
Apres le the, un jeune garcon et Fatimah nous propose de rester la pour la nuit. C est a notre tour de recevoir et faire visiter notre chambre. Demonstration de notre materiel de cuisine qui epate tout le monde.
Le temps passe tout doucement en leur compagnie. La curiosite est reciproque.
A la tombee de la nuit, le troupeau revient silencieux de sa pature. Les brebis se contentent des restes de la coupe des foins, elles deambulent dans les champs alentours, gardees.
Puis la nuit s installe, les voix chuchotent et les lampes a petrole s allument. Nous observons cela depuis notre tente, campement privilegie d un soir.
Le lendemain matin, nous ouvrons l oeil, le troupeau est deja parti avec les jeunes garcons.
Fatimah souleve les couvertures d un enorme monticule qui se trouve a l entree de sa tente, c est du beurre de lait de brebis. Elle le recouvre bien pour le proteger de la chaleur du jour....
Nous partageons le petit dejeuner des femmes de la maison tandis que les hommes les plus ages dorment encore, juste derriere nous.
A l automne, ils repartiront monter le campement un peu plus loin et enfin en hiver ils retourneront dans leur village. Certains rentreront avec le troupeau, d autres a moto, les tentes seront transportees en voiture.
Fiers d etre des nomades.
Nous, il nous faut reprendre nos velos et le fil de notre voyage, le temps s etait arrete un instant.
Il arrive parfois que nos coups de pedales nous transportent comme par magie dans un autre monde...et ce jour la, ils nous ont amene chez les nomades d Iran....
Au detour d un virage, a peu de kilometres de la grande route , nous avons apercu des tentes pointues. En nous approchant, nous avons suscite la curiosite des habitants de ce campement qui nous ont aussitot invite a boire le the et a fumer le tariok....
Nous sommes chez Fatimah, nomade, kurde et iranienne.
Nous sommes etonnes par la grandeur de la tente soutenue par des batons de bois et des cordages. Cette tente abrite Fatimah, son mari et trois de ses 6 enfants pendant plusieurs mois.
Au bout de 5 ans , ils devront changer leur tente qui sera devenue trop vieille pour endurer les fortes chaleurs et les pluies.
Ils sont arrives la apres un mois de transhumance et environ 400 km. Il leur faut environ une journee, a toute la famille, pour monter une tente et faconner le petit muret de terre tout autour qui empechera la poussiere et le vent de rentrer. Le sol en terre est poli pour donner une surface bien plate et nette.
Rechaud a gaz et a la nafta, tapis en feutre a meme le sol; les edredons et matelas sont bien ranges dans un coin de la tente, quelques clous auxquels sont suspendus les vetements, c est la qu ils passent trois mois rythme du jour et de la nuit....tout est organise, tout est tres propre.
Certaines tentes respectent meme la separaration hommes/femmes comme nous le verrons dans un autre campement.
Apres le the, un jeune garcon et Fatimah nous propose de rester la pour la nuit. C est a notre tour de recevoir et faire visiter notre chambre. Demonstration de notre materiel de cuisine qui epate tout le monde.
Le temps passe tout doucement en leur compagnie. La curiosite est reciproque.
A la tombee de la nuit, le troupeau revient silencieux de sa pature. Les brebis se contentent des restes de la coupe des foins, elles deambulent dans les champs alentours, gardees.
Puis la nuit s installe, les voix chuchotent et les lampes a petrole s allument. Nous observons cela depuis notre tente, campement privilegie d un soir.
Le lendemain matin, nous ouvrons l oeil, le troupeau est deja parti avec les jeunes garcons.
Fatimah souleve les couvertures d un enorme monticule qui se trouve a l entree de sa tente, c est du beurre de lait de brebis. Elle le recouvre bien pour le proteger de la chaleur du jour....
Nous partageons le petit dejeuner des femmes de la maison tandis que les hommes les plus ages dorment encore, juste derriere nous.
A l automne, ils repartiront monter le campement un peu plus loin et enfin en hiver ils retourneront dans leur village. Certains rentreront avec le troupeau, d autres a moto, les tentes seront transportees en voiture.
Fiers d etre des nomades.
Nous, il nous faut reprendre nos velos et le fil de notre voyage, le temps s etait arrete un instant.